« Dans les métiers du tertiaire, de nouvelles façons d’apprendre
Dans l’enseignement supérieur, de nouvelles façons de former les jeunes générations, tant en initial qu’en alternance, se développent. Notamment dans les domaines du tertiaire où des expériences éducatives stimulantes et immersives s’appliquent avec réussite et dans l’intérêt des apprenants. « Les outils d’apprentissage et les contenus adaptés sont la clé de ces nouvelles façons d’apprendre », atteste Hervé Padilla, directeur général de l’IFA Business School de Metz.
Nés entre 1996 et 2012, les jeunes appartenant à la génération Z entrent peu à peu dans le monde du travail. Un des enjeux majeurs pour les employeurs et les écoles formatrices consiste à les comprendre afin de proposer un environnement favorable à leur projet, mais surtout en accord avec leurs valeurs.
Comprendre la génération Z
Il faut se souvenir que la génération Z n’a pas connu le monde “pré-internet”. Pour celle-ci, recevoir une information rapidement et immédiatement par les réseaux sociaux, voire par le biais d’un moteur de recherche, n’a jamais été considéré comme une nouveauté. Ils sont aussi familiers avec les messageries instantanées et les conversations à distance, qu’ils utilisent pour nouer des relations.
« Il est de notre devoir de décrypter ces comportements afin de les accompagner au mieux dans tous ces bouleversements. Cela passe bien sûr par la pédagogie. Il ne s’agit pas de balayer toutes les méthodes dites traditionnelles, mais d’intégrer des outils d’apprentissage et des contenus adaptés », explique Hervé Padilla, directeur général de l’IFA Business School de Metz. Située en plein centre-ville de Metz, l’école propose des formations en initial ou en alternance de niveau Bac +2, Bac +3 et jusqu’à Bac +5 dans les domaines du tertiaire : commerce, marketing digital, communication, gestion, management, ressources humaines, banque et finance.
Reconnue depuis 1986 dans la région pour son savoir-faire, elle s’illustre aussi par des façons d’apprendre disruptives. En effet, les étudiants actuels ne sont plus des apprenants “passifs”. Un apprentissage et une pratique collaboratifs sont devenus indispensables.
Un apprentissage collaboratif et social
« Ils s’épanouissent lors d’expériences éducatives stimulantes et immersives qui leur permettent de renforcer leurs connaissances, mais aussi d’en apprendre plus sur eux-mêmes », mesure à ce sujet Hervé Padilla. L’IFA organise ainsi deux à trois événements pédagogiques disruptifs par semestre pour ses apprenants afin de les connecter de manière originale au terrain, tout en restant dans le cadre du programme de la formation choisie.
Ce fut le cas avec les alternants de première année de Mastère Management finance, par exemple, qui ont eu l’occasion de rencontrer Nina Kanto, joueuse emblématique du Metz Handball afin d’appréhender le management d’une autre manière. C’est dans un gymnase que les stagiaires se sont affrontés au cours de plusieurs exercices mêlant confiance, écoute, entraide et rapidité.
Nina Kanto leur a enseigné l’importance du leader dans chaque groupe tout en détaillant le rôle de chacun au sein d’une équipe. Les participants ont pu comprendre que le sport, le management et le leadership étaient intimement liés. « Organiser ces manifestations nécessite du temps et des moyens, mais il était nécessaire qu’elles fassent partie intégrante de notre pédagogie, poursuit Hervé Padilla. Nous avons structuré l’apprentissage pour le rendre plus actif, mais aussi pour développer d’autres compétences comme les “soft skills”, devenues très importantes aux yeux des recruteurs. »
Les stagiaires en Mastère Management ressources humaines de l’IFA Business School ont, eux, pu appréhender ce thème au cours d’un atelier intitulé “le recrutement du futur” au cours duquel ils ont testé l’application Oddity VR : un outil immersif, intelligent et interactif qui révèle la personnalité. « Encore une fois, nous ne cherchons pas à supprimer les cours classiques mais à parsemer le chemin d’événements originaux et disruptifs qui ont toujours un but pédagogique. C’est tout le sens de la formation aujourd’hui », résume le directeur. »